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Des outils de production bien spécifiques

1940 • 2010

Chimie des lipides, extraction végétale… Chaque métier exercé par l’entreprise exige des process de production bien spécifiques, mis en œuvre grâce à des outils dédiés qui sont aujourd’hui parfaitement intégrés, automatisés et informatisés. Le savoir-faire industriel fait lui aussi partie de la longue histoire de Gattefossé.

Années 1940

À la fin des années 1930, Émile Mahler se lance dans la fabrication d’esters d’acides gras et de nouvelles bases d’excipients émulsionnés, ouvrant la voie à un champ d’expertise inédit, la chimie des lipides, et, à travers elle, à un nouveau savoir-faire, la galénique.

Pour tirer profit de cette innovation, extrêmement prometteuse, et avoir les capacités de production nécessaires au développement de ce marché, l’entreprise s’équipe aussitôt en conséquence.

Des cuves de cinquante litres en fonte vitrifiée, soigneusement choisies et chauffées au bois – un combustible qui procure une chaleur douce – viennent se loger dans l’atelier, qui fait désormais une bonne place à cette activité de synthèse chimique, bientôt incontournable.

L’atelier synthèse oléochimie, rue Constant en 1960 : les “Émiliennes” sont chauffées au bois.

Baptisées “Émiliennes” en hommage à leur premier utilisateur, ces cuves seront progressivement remplacées, après trente ans de service, par des cuves de 3 000 litres chauffées au gaz. Ce renouvellement du matériel s’inscrit, à la même époque (années 1970), dans un programme plus vaste d’agrandissement et de modernisation des ateliers de fabrication.


Années 2010

Renouvellement complet des systèmes de sécurité, automatisation du chargement des réacteurs, changement des dispositifs de montée en température des appareils, pilotage des réactions chimiques par programme informatique, remise à niveau de l’installation d’atomisation utilisée dans la production de poudres…

Les années 2000 ont vu l’entreprise faire un saut qualitatif général en matière d’équipement industriel.

La mise en route de l’atelier de wintérisation*, en 2016, confirme la volonté de Gattefossé de maîtriser toutes les étapes de fabrication de ses produits.

Lorsque Gattefossé acquiert les droits d’exploitation de la technologie NaDES (Natural Deep Eutectic Solvents) pour la fabrication et la commercialisation d’extraits végétaux destinés à la cosmétique, elle doit, là encore, investir de manière très ciblée. À titre d’exemple, en 2017, Gattefossé met en service une centrifugeuse permettant de séparer les éléments solides des liquides, opération indispensable à l’obtention des fameux extraits.

Grâce à cette nouvelle machine naîtront bientôt les produits Gatuline® Link N Lift ou encore EnergiNius®. Gattefossé dispose par ailleurs d’ateliers possédant leurs équipements propres pour la fabrication de préséries. Cette étape de scale-up intervient entre la mise au point d’un pilote en laboratoire et le lancement d’une campagne de production à l’échelle industrielle ; elle s’impose comme une mesure supplémentaire de sécurisation de la qualité des lots et d’assurance de leur reproductibilité.

L’usine de production de Gattefossé (Saint Priest, France) en 2015.

Citons enfin l’étape cruciale du contrôle des produits, qui nécessite également l’utilisation de matériel spécifique (chromatographes, spectromètres…) et constitue une phase essentielle dans l’aboutissement du cycle industriel.

*Cette technologie permet en effet d’éviter que certains excipients lipidiques ne cristallisent à température ambiante, ce qui les rendrait impropres à certaines utilisations.

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