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Le végétal

1894 • 2005

Gattefossé a toujours travaillé avec des matières premières issues du monde végétal : qu’il s’agisse des huiles essentielles dans les années 1890, ou, dans les années 2000, des cires, des huiles végétales et des extraits de plantes à l’origine des actifs “objectivés”. L’entreprise s’appuie toujours sur ce que les plantes peuvent offrir de meilleur pour apporter à ses clients tous les bénéfices de la naturalité.

1894

En 1894, à l’occasion de l’Exposition universelle internationale et coloniale de Lyon, Louis Gattefossé découvre la variété et le potentiel des huiles essentielles, qui sont alors les principales matières premières des maisons de parfum. En dépit de leur nom, les huiles essentielles ne contiennent pas de corps gras. Elles sont composées de molécules aromatiques volatiles provenant d’une partie d’une plante (feuille, fleur, écorce…), après distillation ou expression à froid. Il s’agit d’extraits végétaux très précieux : pour obtenir un kilo d’huile essentielle de lavande, il faut distiller entre 25 et 175 kg de sommités fleuries…

Louis Gattefossé

Persuadé de tenir là une occasion de développer son commerce, Louis se lance dans le négoce de ces matières premières. Pour satisfaire ses clients parfumeurs, il s’approvisionne auprès des meilleurs producteurs et n’hésite pas à traverser les frontières

Il se fournit en essences déterpénées auprès de la maison allemande Heinrich Haensel, mondialement réputée pour la qualité de ses produits. Il importe de Sicile l’huile essentielle de citron – la plus fine, celle que les parfumeurs plébiscitent. Plus tard, Gattefossé fera venir de Bulgarie l’huile essentielle de rose, de Madagascar celles de géranium et de cannelle, du Vietnam celle de niaouli – c’est-à-dire des terroirs les plus propices à la culture des plantes en question.


2005

Un siècle plus tard, l’entreprise a définitivement quitté le domaine de la parfumerie et des huiles essentielles*, mais travaille toujours avec des matières premières végétales : des huiles et des cires végétales sont au cœur de certains émulsifiants tel l’Emulium® Kappa lancé en 2006 ; longtemps exploités dans la gamme des Vegetol®, les extraits de plantes constituent aujourd’hui les actifs cosmétiques de la marque Gatuline® : Gatuline® Expression, mise sur le marché en 2005, est issue de l’Acmella oleracea, cultivée à Madagascar ; l’Evodia rutaecarpa, native de Chine, a servi à la mise au point de Gatuline® Radiance en 2012. Quant à la Gatuline® R, première née de la gamme en 1992, elle est obtenue à partir des bourgeons de hêtres cultivés dans la région Rhône-Alpes Auvergne (France).

L’Acmella oleracea, cultivée à Madagascar, a un effet anesthésiant unique qui a attiré l’attention des chercheurs de Gattefossé.

Depuis les années 2000, la “naturalité” est une tendance forte dans l’industrie cosmétique ; les consommateurs s’éloignent de plus en plus des produits issus de la chimie et de tout ce qui relève du synthétique.

En proposant à ses clients des ingrédients et actifs issus du monde végétal – dont certains sont certifiés bio –, Gattefossé répond parfaitement à ces nouvelles exigences.

À ce titre, la gamme Gatuline® est intéressante dans la mesure où elle regroupe un ensemble d’actifs végétaux “objectivés”, dont les propriétés ont été démontrées par des tests in vitro et des évaluations cliniques. Depuis 2012, les études in vitro et ex vivo sont réalisées par Gattefossé dans son laboratoire de biologie cellulaire. Aujourd’hui plus que jamais, le végétal demeure pour l’entreprise une orientation essentielle.

*Mention néanmoins doit être faite des “Pluressences”, essences d’agrumes rectifiées, créées par Gattefossé dans les années 1950 et longtemps prisées en pharmacie pour l’aromatisation des formes orales.

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