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Soutenir les producteurs

1907 • 2010

L’entreprise a toujours entretenu un lien de proximité avec ses fournisseurs, afin de garantir l’origine de ses matières premières : dès les années 1910 avec les lavandiculteurs de Provence ; 40 ans plus tard avec la Société Industrielles des Oléagineux. Aujourd’hui, Gattefossé s’engage auprès des cultivateurs qui l’approvisionnent en plantes à l’origine de ses actifs biologiques.

1907

Parallèlement à son activité au sein de l’entreprise, René-Maurice Gattefossé entame en 1907 une campagne destinée à valoriser la culture de la lavande française. Cette initiative est portée par le président de l’Union du Sud-Est des Syndicats Agricoles, qui souhaite faire progresser la qualité et la quantité de la lavande française (alors largement supplantée par la lavande anglaise) et ainsi, permettre aux paysans de Haute Provence de sortir de leur dénuement.

Outre l’amélioration du sort des lavandiculteurs, cet engagement est aussi pour René-Maurice une manière indirecte de servir l’entreprise : l’activité de parfumeurs de la maison Gattefossé a tout à gagner d’avoir à sa disposition des huiles essentielles de lavande de bonne qualité.

Très vite, René-Maurice multiplie les actions dans de nombreuses directions : il s’agit d’améliorer la qualité de la production, d’augmenter les rendements, de moderniser le matériel, de former les producteurs et d’organiser la profession.

En amont, il montre aux paysans comment cultiver cette plante sauvage qu’est la lavande. En aval, il rénove le matériel de distillation et perfectionne les alambics.
Il participe aussi à la création d’un syndicat de producteurs d’essences de lavande à Luc-en-Diois, dans la Drôme.

Lavandiculteurs au travail, années 1910.

Les résultats de ses efforts s’avèrent payants, au sens propre comme au sens figuré. À la veille de la Première Guerre mondiale, les cours de la lavande se sont élevés de 14 à 48 francs le kilo et la production s’est accrue à peu près dans les mêmes proportions. La cause des lavandiculteurs et de la lavande française est gagnée !


Années 2010

Au cours des années 2000 et 2010, l’entreprise met au point de nombreux actifs végétaux, issus d’extraits de plantes venant du monde entier.

La connaissance des lieux de production et des conditions de culture devient dès lors cruciale. Il faut s’assurer que la plante sera cultivée ou prélevée – s’il s’agit de plantes sauvages – selon le cahier des charges établi par Gattefossé.

Afin de s’assurer du respect de ces critères, Gattefossé n’hésite pas à envoyer les membres de son service R&D rencontrer les producteurs, discuter avec eux, mieux connaître leurs contraintes, et, si cela s’avère nécessaire, les aider dans leur activité.

Ce soutien peut être matériel et financier – ainsi, l’entreprise a acheté un séchoir au producteur avec lequel elle travaille à La Réunion afin que le Sechium edule, qu’elle utilise pour lutter contre les rayonnements UVA, soit séché de manière optimale. Parfois, il peut s’agir d’un transfert de compétences : au Burkina Faso, Gattefossé a accompagné son fournisseur – une association qui produit des plantes médicinales – dans son passage à l’agriculture biologique en l’aidant à monter son dossier de certification. À chaque fois, il s’agit de prendre en compte le fournisseur au sein de son territoire, d’identifier ce que l’entreprise peut lui apporter et quelles sont ses marges de manœuvre. Le dialogue engagé s’avère toujours positif : les liens qui se créent alors sont durables et la confiance mutuelle renforcée.

Ce soutien, qui rappelle les engagements de René-Maurice en faveur des lavandiculteurs de Haute Provence et qui s’inscrit aujourd’hui dans une démarche RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) plus formalisée, témoigne de l’importance, pour Gattefossé, d’instaurer des relations de long terme avec les fournisseurs.

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